Les boutiques de CBD prospèrent en France et vendent, en toute légalité, des produits dérivés du cannabis qui n’ont pas d’effets psychotropes.
Pourtant, il arrive que certaines molécules de synthèse soient ajoutées sur des produits inoffensifs. Leur effet est alors loin d’être sans danger.
Une jeune femme, qui témoigne de manière anonyme, travaille dans une agence d’événementiel culinaire.
Elle a consommé la moitié d’un burger au CBD en janvier, mais une heure après les premières bouchées, elle dit ne pas avoir été « en pleine possession » de ses moyens.
La jeune femme a en informé la traiteur, qui s’est approchée de son fournisseur.
Ce dernier a indiqué qu’il y avait des « fonds de pots » de HHC, une molécule désormais interdite en France.
Il s’agit d’un dérivé du THC, principal composant psychoactif du cannabis.
Le HHC a cependant été remplacé par des molécules similaires, que les fabricants pulvérisent toujours sur des produits au CBD.
Ajouter des molécules de synthèse pour donner des effets psychotropes aux produits peut s’avérer dangereux pour la santé.
Plusieurs experts interrogés récemment par l’Agence nationale de sécurité du médicament plaident pour inscrire ces molécules de synthèse sur la liste des stupéfiants.
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